J’ai fait ma prépa MPSI/PCSI au lycée Chateaubriand (Flora Aubree)
Flora Aubree (PCSI – PC : 2011 – 2013)
Après une CPGE PCSI et PC*, j’ai intégré sur dossier l’ENS de Lyon, dans la section Sciences de la Matière. J’y ai eu un parcours en physique théorique et expérimentale, où de nombreux cours approfondissaient des notions sur lesquelles nous avions déjà passé du temps en classe prépa. J’ai le sentiment que les deux années de classe prépa m’ont données de bonnes bases, tant en mathématiques qu’en physique et chimie, pour qu’il soit encore plus plaisant d’aller au fond des choses. J’ai obtenu l’agrégation de physique-chimie après une année de préparation à l’ENS de Lyon, pendant laquelle les nombreux automatismes et la capacité de travail de la prépa ont été très utiles. A la suite de mon master, je suis actuellement en thèse en écologie théorique, où j’utilise des outils mathématiques et une approche physicienne pour répondre à des questions touchant au monde vivant.
Avec le recul de 8 années à présent depuis la CPGE, je me rends davantage compte de la place qu’a eu la prépa dans mon parcours. Si lors des premières années post-CPGE, le fait de sortir de prépa a été un fort atout sur le CV, aujourd’hui, ce dernier a tendance à s’amoindrir (les écoles ou le master réalisé prenant plus d’importance). En revanche, je bénéficie encore aujourd’hui de cette formation rigoureuse et intense sur d’autres aspects : j’y attribue en grande partie une capacité à changer de sujet d’étude, à apprendre et m’approprier de nouveaux concepts rapidement. Je vois donc la prépa comme un tremplin pour la suite des études, et un atout pour les compétences que cela apporte. Des compétences qui ne sont certes pas intrinsèques à la prépa, mais que cette dernière aide à développer rapidement et durablement.
La prépa à Chateaubriand a été pour moi une bonne expérience, dans une ambiance studieuse et solidaire, parsemée de moments conviviaux. C’est une période intense en travail, qu’il faut apprendre à gérer d’un point de vu équilibre de vie, à la fois pour tenir les 2 ou 3 ans, mais aussi pour éviter le « contre-coup de la prépa » au début de la suite des études. Cette période s’est déroulée sans pression exagérée (que nous nous mettions déjà, nous les étudiants, nous-même) et je ne regrette pas d’avoir fait ce choix.