Les élèves, avec l’aide de guides, ont pu se rendre compte, au Musée d’Histoire de la Ville, du rôle de Nantes et de ses armateurs lors de la traite atlantique et du commerce triangulaire. Cartes, plans du navire négrier La Marie-Séraphine, objets tels que coffre d’armateur, chaînes et collier pour éviter le marronnage contribuent, entre autres, à rendre concret le sujet.

La mémoire de la traite subsiste à travers certaines riches façades d’immeubles des XVIIe et XVIIIe siècles et le Mémorial de l’abolition de l’esclavage, intégré à la cité, près du quai de la Fosse. Là, près de 2000 plaques rappellent les noms des navires transporteurs d’esclaves, avant qu’un escalier vous emmène dans un souterrain, au niveau de la Loire, qui évoque l’entrepont où les esclaves étaient enchaînés. De nombreux textes, de Bob Marley, Martin Luther King, Aimé Césaire, Édouard Glissant et beaucoup d’autres, permettent de prendre le temps de réfléchir à la condition humaine de l’esclavage, hier et aujourd’hui.

Les élèves ont apprécié ce cheminement dans la Ville de Nantes, à la recherche des traces d’un passé sensible dans l’espace public.