Nous souhaitons à travers ces rencontres approfondir la mixité culturelle, en multipliant les échanges.

Nous présentons 5 films sur des sujets très divers et inédits à Rennes ( vieillesse, musique, histoire de la capoeira, classe moyenne….) . Chaque séance est suivie d’un débat animé par un brésilien ou une brésilienne ce qui permet d’ aborder différentes facettes de ce pays divers et attractif. Au cours de cinq premières années, le Collectif Brésil a déjà projeté 25 films brésiliens.

Ce cycle sera accompagné d’animations culturelles dans quelques bibliothèques municipales autour de la lecture , de la musique, de la cuisine ( Bourg l’Évêque, Le Triangle…). Par ailleurs nous préparons un café rencontre sur la crise sociale au Brésil le 10 octobre

La première séance se déroulera le 25 septembre : Historias de Julia Murat à la Maison Internationale de Rennes ,7 quai Chateaubriand. 

Nous vous remercions de bien vouloir diffuser ces informations dans votre réseau. Nous nous tenons à votre disposition pour toutes informations supplémentaires.

Cordialement

Fanchette Bourblanc (Tel 02 99 54 24 06)

Présidente du collectif Brésil www.bresilarennes.fr

Historias de Julia Murat (2011 Vostf)

Les Histoires n’existent que lorsque l’on s’en souvient.

 

Comme chaque matin, Madalena pétrit et cuit le pain pour la boutique d’Antonio. Comme chaque jour, elle traverse la voie de chemin de fer désertée par les trains depuis de longues années, nettoie la porte du cimetière condamné, va écouter le sermon du prêtre puis prend le déjeuner avec les autres habitants de Jotuomba.

 

Se raccrochant à la mémoire de son mari défunt, vivant dans ses souvenirs, Madalena est rappelée à la vie lorsque Rita, une jeune photographe, débarque dans cette ville fantôme où le temps semble s’être arrêté.

« Dans une scène que nous avons finalement coupée au montage, Rita disait : “Il y a des choses qui n’existent que lorsqu’on s’en souvient” et un vieil homme lui répondait: “Et il y a d’autres choses que nous voyons mieux en fermant les yeux.” Ce dialogue devait donner au film un ton de fable : bien qu’il ait des apparences de documentaire, l’histoire peut aussi être vue comme une fable. Et une fable peut être effacée à n’importe quelle moment, être oubliée, si elle n’est pas répétée génération après génération. Je ne pouvais rien imaginer de plus symbolique que ce titre trouvant sa clé dans un dialogue effacé, abandonné, oublié.» Julia Murat

www.historias-lefilm.com