Les élèves, mis en situation de recherche documentaire puis de rédaction d’un article sur la liberté de la presse, et en se référant à un pays du programme, ont pu prendre conscience de la responsabilité et des contraintes de l’exercice. Huit articles ont été rédigés parmi lesquels les élèves ont dû choisir celui qui leur semblait le plus proche des exigences journalistiques, dans la forme et sur le fond. C’est l’article sur le rapport de la presse japonaise aux secrets d’État qu’ils ont retenu. 

Quelques jours plus tard, en partenariat avec le CLEMI, les élèves ont échangé au lycée avec le journaliste Julien Joly du Mensuel de Rennes et formateur à l’IUT de journalisme de Lannion. Celui-ci, à partir d’autres mises en situation proposées aux élèves, a insisté sur la Charte de Munich de 1971, base déontologique en droits et devoirs des journalistes européens. Si le contexte de l’information a évolué- l’information est moins chère voire gratuite sur l’Internet pour le public-, trois principes sont toujours d’importance pour les journalistes : trouver l’information, vérifier les sources et diffuser-rendre accessible. Le journaliste a rappelé que si informer c’est choisir (choix du sujet, angle de traitement), il doit toujours, vis-à-vis des lecteurs et des sources, travailler avec honnêteté. Les lecteurs, qui eux n’ont pas toujours le temps de comprendre les informations, ont intérêt à croiser les sources médiatiques : les flux RSS de la presse peuvent les y aider. 

Cette réflexion sera mise en perspective par le chapitre d’histoire « Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques depuis l’affaire Dreyfus » au programme de Terminale ES/L.